Social inclusion, new regionalism and associational governance: the Queensland experience

Abstract

In recent years there has been a resurgence of decentralized social governance concerned with the spatial dimensions of disadvantage. This article examines aspects of this resurgence in the Australian state of Queensland where, after the hasty birth of ‘place management’ in response to the rise of ‘Hansonism’, a plethora of ‘joined‐up’ policy initiatives were undertaken in relation to the regional dimensions of poverty. We propose that these trends reflect in part new ways of thinking about the spatial aspects of disadvantage which have emerged in recent years and which have the potential to take regional policy beyond the narrow confines imposed by neoliberal economic orthodoxy. These new ways of thinking have arisen in social policy through the reframing of disadvantage in terms of social exclusion and in regional economic policy through the influence of the so‐called ‘new regionalism’. The article shows how together these bodies of theory point us towards a new model of ‘associational governance’. The article reviews recent Queensland experience and indicates those features of ‘associational governance’ which have become characteristic of locality‐based social policy ideas in Queensland. ‘Joined‐up’ and regional policy aspirations of the Queensland State government have shown the influence of these new approaches. The political and policy sustainability of these trends, however, is uncertain. The lingering shadow of managerialism and neoliberal policy frameworks remains a significant barrier to the innovation and viability of these approaches. More directly, the inherent limits of the ‘local’ or ‘regional’ initiatives in the face of broader national and global factors will significantly constrain the capacity of associational governance systems to deliver positive democratic, social and economic outcomes. The article examines recent Queensland policy reforms in light of this complex set of factors and concludes by offering directions for future research and policy development. Ces dernières années ont vu réapparaître une gouvernance sociale décentralisée soucieuse des dimensions spatiales des cas défavorisés. Des aspects de cette ré‐émergence sont étudiés dans l’état australien du Queensland où, après la démarche précipitée vers un ‘management de lieu’ en réaction à la montée de ‘l’hansonisme’, une multitude d’initiatives politiques ‘combinées’ ont été entreprises à l’égard des dimensions régionales de la pauvreté. Ces tendances reflètent en partie de nouveaux modes de pensée sur les aspects spatiaux des cas défavorisés. Apparus depuis peu, ces courants sont susceptibles de sortir la politique régionale des limites étroites qu’impose l’orthodoxie économique néolibérale. De plus, ils ont surgi dans la politique des régions grâce au recadrage de la pauvreté en termes d’exclusion sociale, et dans la politique économique régionale grâce à l’influence du dit ‘nouveau régionalisme’. L’article montre comment ces deux corpus théoriques orientent vers un modèle nouveau de ‘gouvernance associative’. Partant de l’expérience récente du Queensland, l’étude identifie les traits de gouvernance associative qui y sont devenus caractéristiques des réflexions de politique sociale de portée locale. Ces approches ont été traduites dans les ambitions de politique ‘combinée’ et régionale du gouvernement du Queensland. Pourtant, leur viabilité au plan politique et stratégique est incertaine. L’ombre persistante du néolibéralisme et du managérialisme continue de faire obstacle à l’innovation et à la pérennité de ces tendances. Plus directement, les limites inhérentes aux initiatives de type local ou régional comparées aux influences nationales et mondiales vont énormément restreindre la capacité des systèmes de gouvernance associative à produire des résultats démocratiques, sociaux et économiques positifs. Après un examen des récentes réformes politiques au Queensland à la lumière de cet ensemble complexe de facteurs, la conclusion propose des orientations de recherches et des lignes politiques à développer.

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