This article concerns the relationship between architecture, territory and identity within major city‐regions, and attempts to unpick notions of cultural and aesthetic meanings stemming from particular mega‐projects. Debates over the form and function of major new architectural projects reveal ongoing attempts by territorial elites to re‐narrate nations within the context of the re‐regulation of sovereignty within Europe. To understand what these processes may mean, we employ Billig’s conception of ‘banal nationalism’, which notes the pervasiveness of nationalism as an ideology through everyday life. We explore the idea practically by considering one example of an urban development project: the (unbuilt) Welsh Opera House in Cardiff Bay and the machinations that occurred politically over the choice of a mega‐project to represent the re‐branding of both a city and a nation. We conclude the article by suggesting that it is important to identify forms of aesthetics, function and location within cities, since the architectural mega‐project is increasingly becoming a key tool in the search for new national brands in Europe’s free market of identities. Overall, although it may be worthwhile for culture to play a significant role within debates regarding nationalism and identity within globalization, cultural meanings generated from aesthetic forms may take different modes according to what territorial scale a mega‐project is attempting to represent. Portant sur la relation entre architecture, territoire et identité dans les grandes villes ou régions, cet article tente de démêler les notions de significations culturelle et esthétique émanant de certains méga‐projets. Les débats sur la forme et la fonction des nouveaux grands projets architecturaux révèlent les efforts constants des élites territoriales pour re‐raconter les nations dans le contexte de la re‐régulation de la souveraineté en Europe. Pour comprendre le sens que peuvent avoir ces processus, l’article emprunte à Billig son concept du ‘nationalisme banal’, qui souligne l’imprégnation d’une idéologie nationaliste dans la vie quotidienne. Cette idée est examinée à partir d’un exemple concret de projet d’urbanisme: le Welsh Opera House de Cardiff Bay (jamais construit) et les méandres politiques sur le choix d’un méga‐projet visant à traduire la redéfinition à la fois d’une ville et d’une nation. La conclusion suggère qu’il est important d’identifier des formes d’esthétique, de fonction et de localisation au sein des grandes villes, puisqu’un grand projet architectural devient progressivement un outil‐clé dans la quête de nouvelles “marques” nationales sur le marché libre européen des identités. Globalement, si la culture a intérêt à jouer un rôle important dans les débats sur le nationalisme et l’identité au cur de la mondialisation, les significations culturelles nées de formes esthétiques sont susceptibles de prendre différents statuts selon l’échelle territoriale que cherche à représenter un méga‐projet.
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Written by:
Donald McNeill, Mark Tewdwr‐Jones
Digital Object Identifier (DOI)
10.1111/1468-2427.00479
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