Understandings of fairtrade, ethical trading and sustainability often assume a relationship involving disparate placeless consumers being stitched together with place‐specific producers in developing world contexts. Using an ethnographic study of the policy‐making and political processes of the Bristol Fairtrade City campaign, we suggest ways in which fairtrade consumption can become aligned with place. The campaign was a vehicle for enlisting the ordinary people of Bristol into awareness of and identification with fairtrade issues. Citizens of Bristol were enrolled into a re‐ imagination of the city involving aspects of what Massey terms the politics of place beyond place. The campaign also enlisted the jurisdictional governance of the local authority, including the introduction of the fairtrade procurement practices. As a result, employees, residents and visitors became fairtrade consumers, knowingly or unknowingly, when visiting the canteens and restaurants of the local authority and other significant sites and institutions in the city. The Fairtrade City campaign can therefore be seen to have deployed ideas of place, fairness and local–global relations as scale frames of mobility through which to embed ethical consumption in place, and to govern consumption at a distance. RÉSUMÉ: Commerce équitable, pratiques commerciales éthiques et qualité durable supposent souvent de tisser un lien entre des consommateurs disparates sans spécificité de lieu et des producteurs d’un lieu donné, dans des cadres liés au développement mondial. A partir d’une étude ethnographique sur les processus décisionnaires et politiques de la campagne ‘Ville équitable’ de Bristol, on peut suggérer des manières de mettre en adéquation consommation de produits équitables et lieu. La campagne de Bristol a permis de recruter des gens ordinaires pour qu’ils prennent conscience des problèmes de commerce équitable. Les habitants de Bristol ont été impliqués afin de réimaginer la ville en utilisant des aspects de ce que Massey appelle la politique de lieu qui dépasse le lieu. La campagne a aussi rallié la gouvernance de l’autorité locale, notamment par des pratiques d’achats associant le commerce équitable. En conséquence, personnel, habitants et visiteurs sont devenus consommateurs de produits équitables, consciemment ou non, en se rendant dans les restaurants et cantines gérés par la municipalité et dans d’autres sites et organismes importants de la ville. La campagne ‘Ville équitable’ a donc mobilisé les idées de lieu, d’équité et de relations local‐mondial pour recalibrer les échelles de mobilité grâce auxquelles on peut intégrer une consommation éthique dans un lieu et régir la consommation à distance.
Details
Written by:
ALICE MALPASS, PAUL CLOKE, CLIVE BARNETT, NICK CLARKE
Digital Object Identifier (DOI)
10.1111/j.1468-2427.2007.00747.x
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