Mobility and the middle classes: a case study of Manchester and the North West

Abstract

While much is known about the mobility patterns of the middle classes in London and the South East, far less is certain about middle‐class migration patterns in other regions of the country. Nor has the importance of other regional centres in providing opportunities in the professions and management been acknowledged. This article rectifies these omissions by drawing on research with young professionals employed in Manchester in the North West. It explores the migratory patterns of the ‘migrant’ interviewees. The article will show that the majority of young professionals were ‘migrants’ in having been geographically mobile at some point in their lives. Different types of migrants are identified: (1) those with family affiliations; (2) those with university roots; and (3) those with (seemingly) no connections to the city or the region. These migratory practices are shaped by different factors: namely, the close proximity of family and friends, attractive job opportunities in Manchester, the role of universities in establishing roots and a sense of belonging and, finally, an identification with the North — widely defined and straddling the Pennines. These factors also shaped the residential patterns of the sample. Si l’on connaît l’essentiel des schémas de mobilité des classes moyennes à Londres et dans le Sud‐Est, on a bien moins de certitudes quant aux modèles migratoires de ces populations dans d’autres régions britanniques. Pas plus que n’a été reconnue l’importance d’autres centres régionaux concernant l’offre d’opportunités pour les professions libérales et les cadres. Cet article corrige ces omissions à partir d’une étude réalisée auprès de jeunes diplômés travaillant à Manchester dans le Nord‐Ouest. Il étudie les schémas migratoires des ‘migrants’ interrogés. En majorité, ces jeunes sont des ‘migrants’, car ils ont été mobiles géographiquement à un moment de leur vie. Parmi eux, différents types sont identifiés: ceux qui ont des attaches familiales, ceux qui ont des racines universitaires, et ceux qui n’ont (en apparence) aucun lien avec la ville ou la région. Plusieurs facteurs façonnent ces pratiques migratoires, à savoir: proximité de famille ou d’amis, propositions d’emploi attirantes à Manchester, fonction d’enracinement et de sentiment d’appartenance des universités et, enfin, identification au Nord — selon une définition large s’étendant de part et d’autre des Pennines. D’après l’échantillon, ces facteurs structurent également les schémas résidentiels.

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